Přeskočit na obsah

Stránka:Sborník prací historických - 1906.djvu/62

Z Wikizdrojů, volně dostupné knihovny
Tato stránka nebyla zkontrolována
50
L. NIEDERLE:


regards vers la ville impériale. L’empereur et ses armées tremblèrent et furent pris de crainte en face des barbares. Une armée fut envoyée et établie au mur extérieur qui est à plus de soixante milles de (la capitale). Il enrôla, contraint par la nécessité une partie des clercs de l’Église. Les gardes du corps furent vivement envoyés de tous cotés pour choisir des recrues. Ceux-ci étant partis, causèrent beaucoup de maux. Ils enlevèrent les enfants aux parents et ils minérent eux-mèmes les pays. Ils imposaient partout aux habitants le tribut des chevaux, des boeufs et même des poules.[1]

Le peuple des Esclavons fit de captifs en tous lieux; (ils enlevèrent les objets) du culte des églises et de grands ciborium sur des chariots solides, par exemple celui de l’église de Corinthe, que (leur roi) fit fixer et dresser au lieu de tente et sous lequel il siégeait.[2] Alors les Romains prirent à gages le peuple des Antes[3] qui se jeterent sur le pays des Esclavons dont ils s’emparèrent et qu’ils pillèrent. Ils en enlevèrent les richesses et ils l’incendièrent. Leur pays était à l’ouest du fleuve appelé Danube.[4] Quand les Esclavons apprirent que leur pays était dévasté, ils rugirent comme le lion sur sa proie; ils se réunirent par milliers et se mirent à piller sans fin. Ils ne purent s’avancer jusqu’à assiéger la ville impériale. Ils se toumèrent vers la ville d’Anchialos et vers les Thermes de cet endroit. Beaucoup d’entre eux avaient été massacrés par l’armée, qui s’y travait. A la fin ils renversèrent les murs; ils trouvèrent là les vêtements de pourpre qu’Anastasia, femme de Tiberius, avait donnés en voeu à l’église, lorsqu’elle se rendait aux Thermes. Khagan s’en revêtit, en disant: „Que l’empereur des Romains le veuille ou non, voici que la royauté m’a été donnée…“ (zde chybí řádka v textu). Bientôt après il fut effrayé par la nouvelle que le peuple des Turcs le poursuivait. Ils se retirèrent a Sirmium,[5]


  1. Marquart, 483: Sie raubten die Söhne der Väter und setzten sie nach den Orten (Gegenden), indem selbst die… (die beiden folg. Worte sind mir unbekannt)… der Pferde und der Stiere und selbst bis zu denen der Hühner die Menschen überragten an allen Orten (?).
  2. Marquart, l. c.: wie die (χιβώρια) der Kirche von Korinthos, vertauschte er das Zelt, schlug und richtete es auf und unter ihm wohnte er.
  3. V originalu Antīō.
  4. V originalu gotská forma Donābīs (Marquart, l. c.).
  5. Marquart tuto větu spojuje s Turky (484): Und es erschreckten ihn Gerüchte, dass das Volk der Türken ihn verfolge und ausgezogen seien nach Sirmium (Sermīn).